06.13.73.71.92

Les migraines, une prise de tête qui est invalidante.

 

Les migraines sont des céphalées qui touchent de nombreuses personnes, environ 15 à 20 % de la population mondiale. Les femmes sont plus touchées par ces maux de tête aux douleurs intenses associés parfois à des nausées, à une sensibilité accrue aux bruits, à la lumière, aux odeurs ou des auras.

Je suis personnellement touchée par ce trouble et comme beaucoup les traitements allopathiques n’ont pas eu les effets escomptés mais plutôt de gros désagréments. J’ai donc essayé de trouver un protocole qui pourrait réduire l’intensité et la fréquence des crises. Les facteurs déclencheurs sont nombreux et il m’a fallu les trouver. Je vous conseille de faire cette démarche avant de commencer tout réglage, tout changement. Voici certains d’entre eux :  les émotions, le surmenage, le sport intense, les hormones, des allergies alimentaires, les températures, le vent, les bruits, les odeurs…Nous pouvons voir que nous avons la capacité d’agir sur certains facteurs.

J’aimerai partager avec vous quelques conseils pour améliorer votre quotidien et réduire l’impact des migraines sur votre quotidien.

 1) Comprendre le mécanisme des migraines.

 

Des études ont évalué le mécanisme d’une crise migraineuse.

Le premier processus est l’inflammation du nerf trijumeau et une hypervascularisation par vasodilatation. Ceci entraine une inflammation neuronale qui génère des céphalées.

Le second mécanisme implique la sérotonine, un neurotransmetteur. Elle pourrait être en baisse dans le sang lors de crise. L’apport de substances augmentant la sérotonine périphérique peut chez certaines personnes soulager le mal de tête.

Le troisième acteur possible est le sommeil. S’il est fragmenté d’éveil nocturnes longs, celui-ci peut être le déclencheur d’une crise le surlendemain. Un sommeil trop profond et long pourra, quant à lui, provoquer une céphalée le jour même.

Le rôle des intestins, jonché de cellules nerveuses, est étudié. Il semblerait qu’une hyperperméabilité et une dysbiose pourraient provoquer une inflammation. Des molécules seraient synthétisées et agiraient sur les récepteurs sensoriels de la douleur des nerfs trijumeaux. Au sein des intestins, il se produit aussi la sérotonine, dont il a été question plus haut.

Les mitochondries seraient elles aussi affectées. Ce sont nos centrales énergétiques qui ont une activité très réduite lors des maux de tête.

Pour finir, il y a le cas des migraines cataméniales ou menstruelles. Elles seraient dues à une chute des oestrogènes en fin de cycle.

En connaissant les différents mécanismes, il est possible de trouver des pistes d’action. Je vous en propose telles que d’améliorer le microbiote et la paroi intestinale, de permettre une bonne synthèse des neurotransmetteurs, de favoriser un contexte anti inflammatoire, de travailler sur ses émotions, son stress et bien d’autres que vous expérimenterez.

 2) L’alimentation, un levier d’action sur les migraines.

Le choix des aliments est une étape importante.

Certains vont favoriser le développement d’un microbiote sain comme les végétaux riches en fibres, les acides gras de qualités, des aliments lactofermentés (en étant sûr qu’ils ne provoquent pas de crises), des protéines de qualité et surtout des denrées peu voire pas du tout transformés, pauvres en pesticides et autres toxiques.

D’autres vont stimuler la synthèse des neurotransmetteurs et interviendront pour réduire le stress et améliorer le sommeil. L’orientation vers des aliments riches en vitamines B (B2, B12 notamment), en magnésium, en protéines, en zinc, en vitamine D, en acide gras oméga 3… est essentielle.

Des aliments anti inflammatoires pourront être intégrés de manière quotidienne dans vos repas. Des épices, des acides gras de qualité, des végétaux auront toute leur place dans votre cuisine.

Pour pouvoir sortir de ces douleurs, vous devez mettre en place quelques changements. Cela demande du temps et du courage mais le bénéfice est bien réel. J’ai opté pour une alimentation vivante (c’est-à-dire avec du cru et du cuit à basse température), hypo toxique et très colorée, l’impact a été positif.

 3) Des points importants à connaitre.

 

Des études ont montré que la caféine à haute dose (3 cafés/j) peut générer une migraine alors qu’à faible dose elle pourrait l’inhiber.

Dans le même ordre d’idée, les aliments contenant de la tyramine, de l’histamine et des sulfites peuvent induire une crise. Voici quelques exemples :

Fromages fermentés : Emmenthal, Parmesan, Roquefort, Gouda, Camembert, Cheddar, Gruyère, Brie.

Charcuterie : saucisson sec, jambon, foie de porc et toute la charcuterie emballée.

Blanc d’œuf, poulet.

Poissons (quantité variable selon la fraîcheur) : coquillages, crustacés, thon, sardine, saumon, anchois, hareng, conserves de poisson (thon, anchois, maquereau, oeufs de poisson), poissons séchés, poissons fumés.

Légumes : tomates, épinards, petits pois, choucroute, lentilles, haricots, fèves.

Fruits : frais, jus, confitures, glaces et sorbets. Bananes (et farine en contenant), fraises, agrumes (orange, pamplemousse, citron, mandarine, clémentine). Ananas, papaye, mangue. Avocat, figue. Noix, noisette (praliné, glace, biscuits, bonbons, céréales), cacahuète.

Chocolat, levure de bière.

Alcool : bières, vins, vins de noix, cidre, liqueurs, liqueur de noisette.

Ce ne sont que des exemples, vous devez tenir un journal de bord et noter les évènements, le repas, les grignotages et autres potentiels facteurs qui ont précédé la crise. Vous pourrez ainsi les évincer un par un et les réintégrer un à un pour confirmer ou non leur implication.

Je l’ai fait et ce recul m’a permis d’espacer les crises. Alors à vous de jouer.

 4) Des aides naturelles complémentaires pour soulager les crises migraineuses.

 

Selon certaines études, la prise de magnésium quotidiennement pourrait être bénéfique. Je vous conseille de bien le choisir en évitant les formes qui provoques des désordres intestinaux.

Le CO Q10 a fait ses preuves, notamment pour soutenir les mitochondries et réduire l’inflammation durant les crises.

La partenelle et le pétasite peuvent agir sur la pathologie. Ce sont des compléments à prendre quotidiennement avec une interruption de quelques jours tous les mois.

Des molécules anti inflammatoire, comme les omégas 3, la curcumine et autres peuvent aussi réduire la fréquence et l’intensité des migraines.

Les huiles essentielles en inhalation ont un effet chez certaines personnes et pas d’autres.

Je citerai, pour finir, les techniques de réflexologie plantaire, le chi nei tsang ou la bio résonance comme étant des techniques d’accompagnement plus ou moins efficaces selon les personnes.

 5) Pour conclure.

 

Mon expérience montre que des espoirs de mieux-être sont permis. Je suis atteinte de migraines depuis mon adolescence. A ce jour, après un réglage de mon hygiène de vie, les crises sont moins nombreuses et bien moins intenses. Je n’ai plus peur d’aller au cinéma, de sortir, de faire des choses qui exacerbaient ma sensibilité. Je revis et c’est un vrai bonheur. Vous savez à présent ce qu’il vous reste à faire.

 

Je rappelle que les maux de tête peuvent cacher des pathologies graves. S’ils sont récurrents, je vous invite à aller consulter un spécialiste avant de prendre des traitements qu’ils soient allopathiques ou naturels. Les conseils ci-dessus ne remplacent pas l’avis d’un médecin ni la prise de traitements. Ils ne sont pas adaptés à tous et pas personnalisés. Il ne faut pas hésiter à prendre un rendez-vous pour cibler vos besoins personnels.

 

 

 

 

 

 

Share This

Share this post with your friends!