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Des plantes pour bien dormir : mode d’emploi.

 

Le 22 mars se tenait la journée internationale du sommeil. A l’heure où les troubles du sommeil touchent de plus en plus de personnes, avec près de 73 % des français qui déclarent se réveiller au moins une fois par nuit, on observe une hausse des ventes de somnifères, de mélatonine et autres compléments à base de plantes.

Mais alors quelle plante choisir et comment l’utiliser ?

Voici certaines d’entre elles dont les bienfaits ont été prouvés, vous allez découvrir leur mode d’emploi.

Fini les nuits agitées par l’anxiété, le stress. Trouver le sommeil.

-L’eschscholtzia ou Pavot de Californie est intéressant pour l’insomnie d’endormissement liée à l’anxiété, à des soucis que l’on ressasse et les réveils nocturnes liés à cela également. En effet certaines de ses molécules ont des propriétés anxiolytiques à faible dose et sédatives à des doses plus fortes. Il est recommandé de l’utiliser au long court, minimum 3 semaines, pour rétablir un sommeil de qualité. Attention il peut avoir un effet hypnotique.

-La valériane (Valériana officinalis) a des molécules qui agissent sur les difficultés d’endormissement liées à l’anxiété ainsi que les réveils nocturnes. Elle a cette propriété de restructurer le sommeil. Et comme souvent, la patience sera nécessaire. Il faut environ 15 jours de prise quotidienne pour en ressentir les premiers bienfaits.

-La passiflore (passiflora incarnata) dotée de substances qui agissent sur le système nerveux central, induit un sommeil doux et sans cauchemars. Avec un avantage certain, celui de ne pas entrainer d’accoutumance, ni d’impression de tourner au ralenti durant la journée.

-La ballotte (ballotta nigra) qui dégage une odeur forte de moisi a la propriété de calmer les angoisses, la nervosité et aussi de lutter contre l’insomnie. Les formes sèches seront préférées.

-L’ashwaganda est une plante « adaptogène ». C’est-à-dire qu’elle permet à l’organisme de faire face aux situations stressantes entre autres. Elle a un effet hypnotique, sédative, relaxant et favorise aussi un sommeil réparateur.

Les adultes, seuls concernés ?

Pour les enfants, les personnes fragiles ou les personnes âgées, le coquelicot (papaver rhoeas) est un excellent remède doux en cas d’insomnie d’endormissement et de réveil nocturne (pouvant être liée à la toux aussi). Et tout cela sans effet secondaire, ni contre- indication.

Utilisé le soir avant le coucher, il aidera à retrouver un sommeil réparateur.

Améliorer la digestion pour mieux dormir.

-La camomille allemande ou matricaire (matricaria chamomilla) a de nombreuses indications. L’une d’entre elle est de favoriser la digestion en diminuant les troubles digestifs, une seconde est de permettre de plonger dans les bras de Morphée ensuite. Elle pourra être utilisée aussi chez les bébés qui souffrent de ces troubles, en tisane ou en hydrolat. Pour ce dernier vérifier bien qu’il soit sans substances toxiques, donc destiné à la consommation.

-La mélisse (melissa officinalis) a des propriétés calmantes, sédatives, digestives. Elle pourra donc aider les personnes, souffrant de difficultés à digérer (spasme digestif, par exemple), à s’endormir.

Les huiles essentielles pour lutter contre les troubles du sommeil.

-La lavande vraie (lavandula vera) n’a plus à prouver ses bienfaits en matière d’accompagnement de ces troubles. De nombreuses études ont mis en évidence son efficacité lors d’insomnie liée à l’anxiété, au stress grâce à ses nombreuses molécules. En inhalation directe associé à un exercice respiratoire (cohérence cardiaque ou respiration ventrale, par exemple), en massage, en déposant une goutte sue l’oreiller ou encore ne diffusion dans la chambre.

-L’orange douce (citrus aurantium var. dulcis) permet de détendre une atmosphère où tension et anxiété règnent. Ainsi en diffusion dans la chambre avant de se coucher, elle vous aidera à vous libérer de vos soucis et à trouver un sommeil paisible et profond. Attention elle est photo toxique et peut donc provoquer des irritations cutanées.

 

 Pour conclure.

L’ensemble de ces plantes peuvent s’associées entre elles et à d’autres pour bénéficier de leurs différentes molécules.

Certaines d’entre elles pourront vous aider si la volonté de vous sevrer s’installe. Accompagné par votre médecin, par un spécialiste ou un autre thérapeute ayant des connaissances certifiées, elles vous aideront à vous libérer des somnifères chimiques.

Vous les utiliserez en tisane qu’on laisse infuser durant 10 minutes à couvert avant de filtrer et de boire. Consommez en fin de journée 1 h avant le coucher. Pour les réfractaires aux tisanes, vous pourrez les prendre sous forme d’extrait sec mis en gélule (suivre les conseils d’utilisation du laboratoire), sous forme d’extrait fluide tel que la teinture mère (attention alcool, l’EPF (extrait de plantes fraiches, alcool), d’EPS (extrait de plante fraiche standardisée, sera intéressante car elle ne contient pas d’alcool), de SIPF (suspension intégrale de plante fraiche, alcool), de macérat glycériné (alcool). Les gouttes seront à adapter selon chaque personne.

Enfin toutes ces plantes ne suffiront peut-être pas à enrayer ce phénomène. Vous devez faire un bilan de vos habitudes de vie afin de cibler celles qui peuvent nuire à la qualité du sommeil. Parmi elles, citons les écrans le soir, le sport intensif le soir, l’alimentation, le stress chronique, des pathologies, la prise de traitements…

Vous l’aurez compris, bien dormir, c’est considérer la personne de manière holistique, dans son intégralité.

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