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Le mois de Décembre est souvent propice à une baisse d’énergie. L’entrée dans l’hiver, avec parfois un « winter blues », mais aussi le stress lié aux préparatifs des fêtes et bien entendu les quelques excès durant ces bons moments de partages occasionnent des nuisances. Et la baisse d’énergie fait partie de celles-ci.

Alors on se sent las, lent, avec des difficultés à se projeter  (projets, bonnes résolutions qui paraissent inatteignables) mais aussi à être dans le présent.

Sachez, toutefois, qu’il est possible d’inverser cette tendance. Comment ? me direz-vous. Eh bien voici quelques conseils pour vous y aider :

  • Remettez votre corps en mouvement. Nul besoin d’aller courir (sauf si vous aimez cela)! Marcher 40 min en plein air remet en route la circulation (élimination des déchets). Cela permet la production d’hormones qui améliorent l’humeur et la sensation de bien être. L’exercice physique augmente la température (élimination de calories) et améliore aussi l’oxygénation des cellules qui produisent alors de l’énergie. C’est donc un cercle vertueux qui se met en place.

  • Prenez la lumière. Cela permet de réguler l’horloge interne, de synchroniser le sommeil et d’améliorer le moral.

  • Hydratez vous avec une eau peu minéralisée. il serait bien de boire 1l à1.5l par jour, sous forme pure ou de tisanes et thés verts. En effet boire stimule l’évacuation des déchets par les reins mais aussi les intestins.

  • Ne faites pas de régimes restrictifs mais optez plutôt pour des monodiètes de légumes ou des jeûnes de 16h , 1 à 2 fois par semaine (cela permet à l’organisme et notamment le système digestif de se mettre au repos et ainsi de mieux traiter les déchets). Et mangez le plus équilibré possible, avec par ordre d’importance, des végétaux bio (légumes, fruits), de acides gras (de qualité et avec une attention particulière pour les omégas 3), des protéines bio (oeufs, poissons, viandes blanches, rouges, végétales comme le tofu, les légumineuses…), des glucides semi complets ou complets bio (riz, quinoa, pâtes, sarrasin, avoine…)Ne culpabilisez pas si une pâtisserie, ou autre, entre dans votre menu de temps en temps. Essayez de la faire vous même d’ailleurs, elle n’en sera que meilleure.

  • Consommez des végétaux à tous les repas. Il me semble impératif d’amener quelques précisions à ce sujet. Ils sont riches en micro nutriments (vitamines C/B/E…, minéraux Mg, Ca…, oligo éléments Zinc, sélénium, soufre et anti oxydants flavonoïdes, polyphénols…). Notre organisme produit des substances susceptibles d’être nocives pour lui-même. Ainsi ces nutriments vont l’aider à lutter contre celles-ci  et à les éliminer.

→ Le foie a un rôle majeur dans cette fonction. Il traite pour ensuite évacuer. Il subit ainsi tous nos excés et il en souffre en silence. Heureusement, il tire parfois la sonnette d’alarme. Fatigue, nausée, teint changeant, mauvaise haleine en sont les premiers signes. Le soutenir dans ses fonctions est essentiel (transformation et élimination par la bile et les urines). Alcool, polluants alimentaires et environnementaux, médicaments déclenchent un mécanisme de détoxication de la part du foie qui peut saturer, s’épuiser  quand la solicitation est trop importante. Ce processus de transformation entraîne la formation de radicaux libres (oxydation, vieillissement prématuré des cellules,…). L’organisme lutte contre par la surconsommation des anti oxydants disponibles (glutathion pour le foie, par exemple).

Alors il sera judicieux de l’épauler en consommant : des crucifères (choux, navet, cresson…), des artichauts, des endives, des radis noirs, des poireaux, de l’ail, de l’oignon, du curcuma, du romarin, des baies rouges, un jus de citron dans de l’eau tiède le matin au réveil. Certains vont stimuler le drainage du foie, d’autres vont le protéger et quelques uns vont favoriser la détoxication.

→ Les reins ont aussi un  rôle dans l’élimination de déchets. On préfèrera boire une eau peu minéralisée (ne pas solliciter les reins par le traitement des minéraux issus des eaux) à hauteur d’1l à 1.5l/jour. A cela, on ajoutera la consommation : d’asperges, de poireaux, de pissenlits, de thés verts, et d’infusions telles que la piloselle, la reine des prés, l’orthosiphon qui sont diurétiques et drainantes (attention aux insuffisances rénales : ne pas consommer ces tisanes).

→ Les intestins, quant à eux, reçoivent les déchets hépatiques (via la bile). Leur rôle est donc très important. La paroi doit être saine (ne pas laisser de substance toxique passer dans la circulation sanguine) ainsi que la flore intestinale. On s’hydratera suffisamment (favoriser le transit), on consommera des aliments lacto-fermentés qui apporteront des bactéries (légumes, yaourt nature de vache /chèvre/soja, kéfir, kombucha, tofu, tempeh) et des aliments qui nourrissent ce microbiote, des prébiotiques (poireaux, topinambours, artichauts, légumes racines, chicorée, ail, oignon, bananes, pommes, poires…).

Vous l’aurez compris, mettez des couleurs dans vos plats pour soutenir votre organisme qui travail sans répit.

  • Agissez contre le stress : des exercices respiratoires, l’écriture, la danse, les massages, la réflexologie plantaire, les plantes, la sophrologie, etc.
  • Limitez la consommation de substances nocives ou l’exposition à des agents toxiques. Je citerai les aliments transformés, raffinés, l’alcool, le tabac, les viandes non bio, les produits d’entretien, les cosmétiques, certains médicaments…

Pour finir, certaines plantes peuvent soutenir l’organisme durant cette période (si la mise en place des conseils ci-dessus ne suffit au retour de l’énergie).

Le foie : desmodium, romarin, chardon marie ou chrysanthellum americanum.

Les intestins : une cure de probiotiques puis de prébiotiques ainsi que des plantes pour favoriser le transit telle que le psyllium, la racine de rhubarbe, le séné, le lin, la mauve.

Le stress : huiles essentielles et plantes relaxantes, anxiolitiques, sédatives, adaptogènes, etc.

Dame nature nous a gaté. Les formes galléniques sont nombreuses et les posologies différentes selon la forme et la personne. Demandez conseil auprés d’un thérapeute, d’un pharmacien ou de votre médecin avant d’utiliser un complément.

 

Mélanie Roobaey-Derouck, naturopathe.

(ces conseils ne se substituent pas à l’avis de votre médecin ou spécialiste ni à la prise de traitement allopathique)

 

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